Dora Kokas


                    



Dora Kokas 

playing a piece by Witold Lutoslawski in honour of Paul Sacher

Nice,  le 21.12.17





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MAIS OÙ S'EN VONT LES CHÊNES

Bientôt ma mère ? Lorsque l'envie de vivre  baisse  doucement  ... Le jour se lève, des vapeurs lentement s’élèvent au-dessus de prairies gelées   que borde une dentelle de hauts chênes? quand d’autres luttent là-bas dans le brouillard et que déjà le regard les oublie   Futaies en dégradé qui fuient Mais où s’en vont les chênes ? Dans la brume encore froide dans la lumière du matin prisonniers du temps qui passe et las de survivre ils s’enfoncent au loin  
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Sortie de MY AWESOME FAMILY

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  MY AWESOME FAMILY, livre pour enfants de Kimberly Shursen, illustré de mes aquarelles. Déjà disponible en e-book ou en édition brochée, souple, sur Amazon.fr ou Amazon.com et bien d'autres. Sera dispo chez BARNES AND NOBLE courant décembre en édition cartonnée !
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LUNE SUR RULIANEC

  J’ai voyagé changé de falaise Ici la lune se cachait dans l’antre du froid sous l’ombre de la pluie Mais ce soir tu resplendis voilée de filets libellule et ta blancheur nimbe le manoir isolé sur l’éperon rocheux Silence Même le va-et-vient de la mer s’est tu pour te laisser sourire d’une aube claire  vêtue
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L' Ô DE L'ANNEAU (Printemps des Poètes 2024, Douarnenez)

  Face à la mer   j’accueille les embruns    et j’ouvre grand la bouche   pour embrasser son eau.   Je me glisse en apnée    entre l’écume et le sable    Je frôle les algues, caresse les coraux.   Je deviens poisson J’ondule et j’ondoie, libre laminaire à la dérive   qui jouit et se noie    dans un anneau de soleil.  
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VOL DE NUIT

Je survole la Terre où les hommes saupoudrent sur le désert de la nuit leurs lumières qui ondoient comme se regroupent les oies sauvages avant le grand voyage Des fanaux clignotent sporadiques au rythme des lampes qu’on allume Sous le ventre de l’avion je surprends des vies des vies à deux la chambre à coucher s’éteint. Enfin la caresse du vent souffle chaque bougie comme la paume de la main nous fermera les yeux. mp
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L'HOMME ET LE PLATANE

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Tandis que l'arbre s'ancre dans le Temps, nos générations passent discrètement, fragiles, vulnérables, éphémères, aucune ne se souciant de la précédente...  Puissance qui hisse les lourdes branches au-delà des arches du pont Un tronc que vissent en terre les bourrasques           de l'hiver Une ombre immense masque les racines qui enfouissent mon passé. Sur l'écorce lisse et sur la rivière conversent des taches de lumière en me regardant passer   Pont de Marsillargues   mp
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