WASTWATER
Réponse : il s'agissait...
Oh non, essayez encore jusqu'à demain.
Dans l'intervalle, l'automne avance, les herbes meurent et pourrissent. Mais nous savons déjà qu'au printemps prochain le même sourire que l'an passé reviendra sur nos lèvres dès l'éclosion des premières fleurs d'amandier. Et si nous ne sommes plus là, d'autres souriront à notre place.
Il en fut ainsi pour ces herbes coriaces aperçues sur les berges d'un lac anglais (so you can get it in English as well !) (Eh oui, encore de l'anthropomorphisme dans ce poème !)
Un
lac profond
gris
glacial
des
herbes sèches
que
le vent d'ouest
ne
parvient
à
faucher ;
qui
restent
à
l'ancre,
entremêlées,
résignées,
dans
l'attente.
Sur
les pentes,
froid
silence,
fougère
et
joncs brunis
à
peine se colorent
d'un
pan de lumière
mais
en amont
sur
la rivière
nulle
voix encore
nulle
vie, ni même
un
pont.
Puis
en juin
souriant
sous
la pluie
petits
anges
blancs
pieds
dans l'eau
cheveux
au vent
s'élancent
par
milliers
pour
peupler les berges
tout
un été.
WASTWATER
A
deep lake
dark
and grey
and
dry weeds
the
west wind
can't
even
tear
away.
They remain
They remain
at
anchor
tangled
and
losing
hope.
On
the slopes
the
bracken and
brown
rushes
blush
in
a fold
of
sunlight.
But
upstream
- silent cold -
- silent cold -
no
voice, no life
nor
even
a
ford.
Yet
in June
a
fluffy host
of
little angels,
twiddling
their feet
in
the water,
break
a smile
in the rain
and
lunge
to
dot
the
boggy banks
with friendly
cotton grass.
mp
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