VOL DE NUIT
Je survole la Terre
où les hommes saupoudrent
sur le désert de la nuit
leurs lumières
qui ondoient
comme se regroupent
les oies sauvages
avant le grand voyage
Des fanaux clignotent
sporadiques
au rythme des lampes
qu’on allume
Sous le ventre de l’avion
je surprends des vies
des vies à deux
la chambre à coucher s’éteint.
Enfin la caresse du vent
souffle chaque bougie
comme la paume de la main
nous fermera les yeux.
mp
Monique .
RépondreSupprimerJe suis heureux que la caresse du vent te traverse et dépose ces mots en toi. Ils sont comme une lampe qui ne s'éteint pas.
C'est vrai. Merci.
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