LE LENDEMAIN
filant l’écheveau
de laine douce
comme le dessus
de la main
Le lendemain tu tournais le dos
à la mer
et remplaçais
le creux des vagues
par des pans de neige froids.
Le lendemain c’était l’hiver
sous mon toit.
mp
MAIS OÙ S'EN VONT LES CHÊNES
Bientôt ma mère ? Lorsque l'envie de vivre baisse doucement ... Le jour se lève, des vapeurs lentement s’élèvent au-dessus de prairies gelées que borde une dentelle de hauts chênes? quand d’autres luttent là-bas dans le brouillard et que déjà le regard les oublie Futaies en dégradé qui fuient Mais où s’en vont les chênes ? Dans la brume encore froide dans la lumière du matin prisonniers du temps qui passe et las de survivre ils s’enfoncent au loin
L'avion suspendu dans la lumière, "qui tire l'écheveau" : j'aime bien . Que de tourments , dans le ciel , depuis . Et l'hiver qui s'installe sous ton toit ..................Que dire .......Je devine la vie qui est en Vous .
RépondreSupprimerC'est cela. Un brin de laine mauve et gris pâle sous l'avion... Des teintes douces...
Supprimer"Le lendemain", la présence de neige fraîche mettait en relief la froideur et la dureté des barres rocheuses de ces mêmes montagnes.
A comprendre comme chacun le sentira.