LE VALLON ET LA MER
Je regardais d'en bas un vallon habituellement sombre, éclairé en ce mois d'octobre par mille et une clématites qui lui donnaient un air de fête
Connais-tu
le vallon rose
où les clématites courent
telles des enfants
insouciants,
où des ballons
dévalent la pente
de pierre en pierre
en rebonds colorés
jusqu’à la mer ?
Tu m’as pris la main
et je m’élance, légère
de feuille en fleur
à grandes enjambées
effleurant les pétales
de la pointe du pied
ma robe gonflée
par le vent du soir
qui nous porte
et nous dépose
sur les vagues
où le couchant tresse
des clématites roses
sur le clapot
régulier
des eaux claires.
mp
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