REMPART
Dans le silence solitaire le ciel étire ses bras et force ses doigts blancs entre branches et racines d’un pommier couché La mer monte du marais et se déverse à son pied il ne sait plus s'il doit la laisser passer -- si seul le ciel a le droit d'avancer. Poussant leur lavis bleu ils se coulent où bon leur semble Le vent se mêle au jeu La mer se mêle au ciel et toi tu pleures le vieux pommier.