GARRIGUE D'AVRIL


Au Col d'Eze, où je vais courir. Le temps était si chaud ce jour-là.


Serpente, petite sente, 
entre cistes et lentisques.
Passe donc l’orchis chenu
brunâtre et desséché.

Je cherche l’ombre
des yeuses bifides
et foule leurs glands vides
oubliés par l’hiver.
Les feuilles craquent
sous mon pas
et déjà les pins fleurent
la résine de juin.

Serpente, petite sente
entre les pieds de thym
sous l’ombrage pommelé
d’un printemps pressé.


mp

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